Mon patient veut arrêter ou diminuer ses consommations d’alcool : concrètement je lui prescris quoi ?
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Le Trouble de l’usage de l’alcool concerne entre 5 et 7 millions * de Français et se définit par l’altération de la capacité à arrêter ou à contrôler la consommation d’alcool malgré des conséquences négatives sur le plan social, professionnel ou sur la santé.
Paradoxalement seules 346 234 personnes* bénéficient d’un traitement d’aide au sevrage ou à la réduction des consommations. Lorsque l’on sait l’enjeu de santé publique que représente la consommation d’alcool en France avec ses 50 000 décès annuel on se dit que c’est peu, trop peu !
3 difficultés majeures limites ces prescriptions :
1/ La majorité des patients souffrant d’un trouble de l’usage de l’alcool ne sont pas dans une démarche de sevrage ou diminution de leurs consommations. La prescription médicamenteuse n’est alors pas indiquée et la priorité, notamment en soins primaire, sera d’aborder et d’évaluer la consommation d’alcool ainsi que ses conséquences
2/ Une méconnaissance des traitements d’aide au sevrage et à la réduction des consommations, dont la prescription est majoritairement déléguée aux addictologues
3/ Une croyance erronée que ces traitements ne seraient pas efficaces.